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Séance cinéma dans le cadre de la journée mondiale de la lutte contre la pauvreté 17/10/2020

Introduction au film :



Dans le cadre de la journée mondiale de la lutte contre la pauvreté, les maison des jeunes de Viroinval & des Leus en partenariat avec Infor Jeunes, Action-Sud & Ciné Chaplin se sont associées afin de nous proposer “La merditude des choses”, film belge réalisé par Félix Van Groeningen (2009) issu du roman de Dimitri Verhulst.


L’affiche du film donne le “ton”, un homme dans son plus simple appareil assis sur son vélo, cigarette au bec, levant les bras au ciel lors de son passage en dernière position sur l’emblématique course du coin.

L’histoire se déroule dans le village imaginaire de Trouduc-les-oies, où les frères Strobbe vievent d’alcool et de sexe. Ici nos héros n’ont rien du cinéma hollywoodien, ils n’ont pas de travail, pas d’argent et pas d’avenir. Leur passe-temps principal est de traîner dans les bars sous l’oeil du dernier de la famille, Gunther, dont l’admiration pour ses pairs contraste avec l’environnement extérieur.

Dans ce film “gris” typiquement belge, Félix Van Groeningen nous attendrit par la valeur attachante des liens familiaux.


L’avis des spectateurs :


Il faut se l’avouer, “La merditude des choses” est un parti pris ayant pour but d’illustrer la thématique du jour: la lutte contre la pauvreté. Il n’a bien sûr pas les codes d’un blockbuster américain, mais s'immisce dans une réalité légèrement caricaturée peut être rencontrée par certains jeunes présents du public


Lors de l’entame du débat, la question était de savoir s’ils avaient aimé le film ? Qu’il ait été app, quels étaient les éléments qui avaient fait en sorte qu’ils réagissent de telle manière ?


Les détracteurs n’ont pas identifié les différentes subtilités des personnages et d’autres n’ont tout simplement pas compris le sens de l’histoire.

Qu'il ait été apprécié ou non, le film, il a suscité moultes réactions autour de la vie, de la pauvreté, de la société… Le débat était alors lancé


Le “droit à l’aisance” a alors été abordé via le mode de vie des Strobbe.

  • Ont-ils ce droit ?

- A partir de quand peut-on dire qu’on y a droit?


Cela a suscité pas mal de réactions sur le RIS, le droit de chômage, le budget d’une personne au chômage.

Anne Sophie Noiret, membre du RWLP (réseau wallon lutte contre la pauvreté), nous a également éclairés sur les différentes conditions d’admission au chômage ainsi que les aides octroyées (mutuelles, aides)


Le débat a duré une bonne heure durant laquelle les jeunes ont pu réagir, poser leurs questions, s’animer, réfléchir sur des sujets auxquels ils seront peut être confrontés un jour.



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